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Institut de Chirurgie Osseuse
et de la moelle épinière
Médipôle - Avignon

Questions fréquentes en chirurgie orthopédique sur les types de prothèses
Institut Medipole Montagard, chirurgiens orthopédistes à AVIGNON (84)

Cette foire aux questions sur les types de prothèses est donnée à titre purement informatif. En effet, en raison de l’évolution des techniques et des spécificités de chaque cas, les informations présentent sur cette Faq ne sauraient se substituer aux consultations, recommandations et prescriptions délivrées par les chirurgiens orthopédistes de l’Institut Medipole Montagard, à AVIGNON (84).

Quels sont les différents types de prothèse de la hanche ?

Les prothèses de hanche peuvent être totales ou partielles.

Les prothèses totales : La hanche est une articulation entre la tête du fémur (os de la cuisse) d’une part, qui est presque sphérique et une cavité creuse du bassin, le cotyle » (os du bassin).

Une prothèse est dite totale lorsque ces deux éléments sont remplacés par des pièces synthétiques.

On remplace à la fois la partie fémorale (par une tige se terminant par une grosse bille) et la cavité du bassin (par une cupule). L’articulation entre ces deux pièces synthétiques reproduit l’articulation de la hanche, avec un frottement de surface lors de chaque mouvement.

La nature chimique de même que le dessin de chacune de ces pièces peut varier d’un modèle à l’autre.

La tige métallique fémorale en acier ou en titane peut être « monobloc » ou comporter une bille de nature différente du composant fémoral (alliage chrome-cobalt, céramique d’alumine, etc.), choisie pour ses propriétés (qualité du frottement, résistance à l’usure).

Le cotyle est le plus souvent en polyéthylène (plastique de haute densité fabriqué spécialement pour cet usage), en acier, ou en céramique. Le mode de fixation des pièces dans l’os peut varier :

  • on peut fixer la prothèse avec un ciment spécial: ciment acrylique (polyméthacrylate de méthyle), jouant le rôle d’amortisseur et de répartition des contraintes mécaniques, on parle de prothèse cimentée
  • les prothèses non cimentées sont ancrées de façonbiologique directement dans l’os (sans interposition de ciment). La prothèse tient grâce aux propriétés de surface des pièces, qui permettent une liaison intime entre l’os qui repousse et se lie solidement à leur contact.

Les prothèses partielles (encore nommées prothèses céphaliques) ne remplacent que la tête du fémur. le cotyle n’est pas remplacé.

Elles sont le plus souvent proposées à la suite d’une fracture de l’extrémité supérieure du fémur :

  • elles peuvent être monobloc, une bille d’acier de même diamètre que la tête du fémur est solidairede la tige métallique implantée dans l’os du fémur
  • elles peuvent être intermédiaires, c’est-à-direconstituées d’une tige et d’une bille fémorale (semblables aux pièces de prothèse totale), s’articulant avec une cupule sphérique en acier, mobile à la fois par rapport au cotyle (cavité du bassin) et par rapport à la bille fémorale (double jeu de mobilité).

Ces prothèses partielles de hanche mettent donc en contact un composant en acier (la prothèse) et le cartilage articulaire du bassin (cotyle).

Cela expose parfois à une usure du cartilage du cotyle (théoriquement moins importante avec les prothèses " intermédiaires " ), pouvant parfois entraîner des douleurs à la marche. Dans certains cas, il sera nécessaire de proposer une nouvelle opération afin de " totaliser " la prothèse pour soulager les douleurs.

Notre avis : Il existe deux types de prothèses de la hanche : les prothèses totales et les prothèses partielles.

Quelles sont les différents types de prothèse de genou ?

L’articulation du genou est une charnière » très perfectionnée, capable de se plier, de s’étendre et d’effectuer des rotations.

Il s’agit d’une structure complexe formée de trois éléments : le fémur (os de la cuisse), le tibia (os de la jambe) et la rotule (petit bouclier situé en avant des deux os précédents).

Les prothèses de genou sont apparues plus tardivement et ont bénéficié des acquis des prothèses de la hanche.

Il existe plusieurs catégories de prothèses de genoux : les prothèses totales utilisées dans les usures importantes.

Elles comportent :

  • les prothèses à charnière qui fonctionnentcomme un « gond » de porte et qui n’autorisent qu’un mouvement de flexion-extension.
  • les prothèses à glissement qui reproduisent plusexactement le mouvement physiologique du genou dans les 3 plans de l’

Ces prothèses nécessitent la conservation des ligaments pour maintenir et faire fonctionner ensemble les composants de la prothèse. les prothèses partielles utilisées dans les usures articulaires localisées :

  • prothèse unicompartimentale fémoro-tibialepour les usures entre le fémur (os de la cuisse) et le tibia (os de la jambe)
  • prothèse fémoro-patellaire pour les usures localiséesentre la rotule (petit bouclier situé en avant du genou) et le fé

La presque totalité de ces prothèses ont un composant fémoral métallique associé à un composant en plastique de haute densité (polyéthylène) soit tibial, soit rotulien.

Notre avis : La mise en place d’une prothèse totale de genou nécessite le bon positionnement des implants et une rééducation postopératoire prolongée.

La prothèse totale de genou s’oublie » moins vite que la prothèse totale de hanche : il faut au moins 12 à 18 mois pour s’y habituer complètement.

Quelles sont les différents types de prothèse d’épaule ?

Les prothèses totales d’épaule, proposées lorsque les douleurs sont intenses et insuffisamment soulagées par le traitement médical, comprennent un implant métallique dans le bras (il remplace la tête humérale qui est lésée) et une pièce en polyéthylène, fixée sur l’omoplate (la glène).

Elles ressemblent aux prothèses de la hanche avec une tige terminée par une bille en métal (dans le bras) articulée avec une pièce en polyéthylène (sur la glène de l’omoplate).

Ces prothèses classiques nécessitent que les tendons et les muscles de l’épaule (coiffe des rotateurs) soient intacts (ce sont eux qui font bouger l’articulation de l’épaule) et que le capital osseux, en particulier la glène, soit satisfaisant pour implanter correctement la prothèse.

Lorsque les tendons sont rompus (rupture de la coiffe des rotateurs), d’autres prothèses peuvent être utilisées en cas de douleurs très intenses de l’épaule : prothèse inversée, prothèse intermédiaire, prothèse humérale simple, permettant d’obtenir une disparition des douleurs et une mobilité satisfaisante même si les muscles sont très altérés.

La souplesse de l’épaule est néanmoins moins bonne que si la coiffe était intacte à l’origine.

L’indication de ces prothèses dépend de l’âge, de l’importance de l’usure osseuse, du type d’atteinte des tendons et des muscles de l’épaule.

Notre avis : Ces prothèses, moins répandues que celles de la hanche, sont de plus en plus fiables et ont de bons résultats 8 à 10 ans après leur mise en place.

Existe-t-il des prothèses pour la cheville ?

Les prothèses totales de cheville existent. Elles ont connu un développement plus limité que les prothèses totales de hanche et de genou du fait de la difficulté d’obtenir une fixation durable des implants sur les surfaces articulaires de l’os de la jambe (tibia) mais surtout de l’os du pied (l’astragale ou talus).

Ces prothèses sont proposées comme alternative à l’arthrodèse (le blocage) de l’articulation.

Elles sont indiquées le plus souvent en cas d’arthrose ou de polyarthrite rhumatoïde selon des critères stricts prenant en compte l’importance de la douleur et de la déformation de la cheville, mais aussi l’état des autres articulations du pied et du genou.

Les premières prothèses qui ont été développées dans les années 80 ne donnaient pas de bons résultats.

Les prothèses actuelles de 3e génération sont plus proches du mouvement naturel de la cheville.

Elles comportent 3 parties : un implant en métal dans le tibia, un implant en métal dans le talus et une pièce intermédiaire mobile en polyéthylène (plastique de haute densité) qui permet les mouvements de la cheville (flexion-extension).

Actuellement, la fixation des pièces sans ciment chirurgical, associée à des principes mécaniques plus proches de la physiologie de l’articulation de la cheville permettent d’obtenir des résultats durables.

Notre avis : Les prothèses totales de cheville existent, elles sont cependant moins souvent proposées actuellement que les prothèses de la hanche et du genou. Elles sont réservées à des centres experts, comme l’Institut Medipole à Avignon.

Peut-on faire une prothèse sur mesure ?

Il est possible dans certaines situations de faire des prothèses sur mesure.

Certains chirurgiens utilisent cette solution lorsque l’anatomie a été perturbée par une maladie de l’enfance ou une intervention chirurgicale antérieure.

Ils pensent ainsi pouvoir disposer d’implants parfaitement adaptés à la situation de chaque patient. Il faut cependant noter qu’il s’agit d’une solution extrêmement coûteuse et rarement nécessaire.

Notre avis : Nous ne pensons pas qu’il soit nécessaire de recourir à des prothèses sur mesure. Les prothèses que nous utilisons sont disponibles dans une très large gamme de taille qui nous permet de répondre à la quasi-totalité des situations.

La seule indication à notre avis des prothèses sur mesure est réservée aux personnes ayant une morphologie trop particulière (hors norme) pour admettre les implants habituels. Cette situation est rare.

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Les chirurgiens de l'institut
Les 6 chirurgiens de l'institut de chirurgie osseuse et de la moelle épinière d'Avignon sont spécialisés dans les différentes pathologies orthopédiques.
Docteur Bataille Jean-François
Chirurgie de l'épaule, hanche, genou
Docteur Blanadet Bertrand
Chirurgie de la colonne vertébrale, de la hanche
Docteur Copin Xavier
Chirurgie du sportif, de la hanche, du genou et du pied
Docteur Di Iorio Alexandre
Chirurgie du sportif, de la hanche, du genou et du pied
Docteur Ali Youssef
Chirurgie de la moelle et de la colonne vertébrale
Docteur Gamain Régis
Chirurgie du membre inférieur : hanche, genou, pied et cheville
Sociétés savantes
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Société Française de Chirurgie Rachidienne
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Société Française de Neurochirurgie